Le bilan du premier trimestre présenté par General Motors indique une bonne santé sur son marché national, mais le fait que le groupe a dépensé des indemnités aux victimes de ses errements passés et que les marchés russes et sud-américains sont en difficultés a fait que les chiffres déçoivent du coté de Wall Street ou l’action a perdu 3,47%, pour couter que 35,87 dollars.
Malgré que General Motors a multiplié son bénéfice par huit pour atteindre 945 millions de dollars net, les marchés financiers attendaient sans doutes plus vue que ces derniers ont sanctionné le groupe américains. L’une des causes de cette situation est sans doute le recul du chiffre d’affaire annuel de 4.53% à seulement 35.71 milliards de dollars.
Certes, le constructeur américain a vendu 2,4 millions de véhicules au premier trimestre grâce à la Chine et aux Etats-Unis. Mais il perd de l’argent en Europe et en Amérique latine. 239 millions disparus d’un côté et 214 millions de l’autre. Un déficit qui s’est hélas creusé d’une année sur l’autre. Son retrait du marché russe et la fermeture de son usine de Saint Petersbourg ou encore la fin d’un partenariat avec le russe GAZ pour la fabrication de Chevrolet se chiffrent à 400 millions d’euros. La conjoncture n’est guère plus favorable au Brésil et elle devrait à terme se traduire par la recherche d’une économie de 200 millions de dollars qui se matérialisera par des compressions de personnels.
Et enfin le groupe doit faire face à la charge de 100 millions de dollars pour couvrir les indemnités des 87 victimes recensés des rappels de véhicules tardifs équipés d’un commutateur d’allumage défectueux.