L’Etat français actionnaire du groupe Renault à hauteur de 15 % vient de lâcher l’actuel PDG du groupe, Carlos Ghosn qui est toujours en détention au Japon en demandant que le conseil d’administration du losange nomme rapidement un remplaçant à sa tête.
Depuis le début de son affaire, Carlos Ghosn a été maintenu à la tête du groupe français Renault, mais c’est désormais de l’histoire ancienne, puisque l’état français actionnaire à hauteur de 15 % du losange a demandé la nomination d’un successeur du groupe français.
Cette décision intervient après la détention provisoire du PDG Carlos Ghosn par la justice japonaise et qui dure depuis plusieurs semaines déjà, « J’ai toujours indiqué, en rappelant la présomption d’innocence de Carlos Ghosn, que s’il devait être durablement empêché, nous devrions passer à une nouvelle étape. Nous y sommes. Dans cette nouvelle étape, nous avons besoin maintenant d’une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a ainsi déclaré le ministre de l’Economie français, Bruno Lemaire avant d’ajouter : « J’ai demandé explicitement, comme actionnaire de référence, que le conseil d’administration de Renault soit convoqué dans les prochains jours ».
Carlos Ghosn qui clame toujours son innocence au Japon depuis son arrestation le 19 novembre passé va donc être remplacé comme le confirme le ministre sans préciser si son remplaçant sera également à la tête de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Enfin, c’est l’actuel PDG de Michelin Jean-Dominique Senard, serait l’un des favoris pour le remplacer.