Le groupe constructeur français Renault vient de publier ses résultats de l’année 2019. Le losange affiche un recul de ses ventes de 3,4 % pour s’afficher à 3,8 millions d’exemplaires vendus. Toutefois, le losange limite la casse grâce à Dacia et Lada.
Le groupe Renault a publié ses résultats de ventes de l’année 2019. Le losange affiche ainsi une baisse globale de 3,4 % pour 3 753 723 exemplaires vendus. Malgré la baisse Renault et ses marques ont écoulé 300 000 véhicules de plus que le groupe PSA qui a chuté de 10 %.
Comme on l’avait écrit sur les bilans trimestriels, c’est les deux marques low-cost Dacia et Lada qui ont limité les dégats. En effet, ces dernières ont augmenté respectivement de 5,1 % et 3,6 %. Le losange quant à lui affiche une baisse de 6,9 % représentant 2 357 093 véhicules vendus.
Le chiffre d’affaire globale du groupe français a chuté de 3,3 % pour s’afficher à 55,5 milliards d’euros. Cette baisse du chiffre d’affaire et des ventes ont impacté le résultat net qui s’affiche déficitaire de 141 millions d’euros.
Hormis la baisse mondiale du monde de l’automobile, ces mauvais résultats du losange sont évidemment chahuté par les difficultés de gouvernance depuis le départ de son ex patron Carlos Ghosn il y’a plus d’une année. Les marques de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi cherchent de nouvelles dynamique pour rebondir.
Si pour le vieux continent et les pays émergents comme le brésil, le losange résiste bien, c’est principalement l’empire du milieu qui fait le plus mal au constructeur français avec une forte de baisse de 17 % et la situation ne risque pas de s’améliorer avec la crise sanitaire du Coronavirus.
La région Moyen-Orient Afrique fait subir également au groupe Renault d’énormes baisses portées principalement par l’arrêt total des ventes en Iran après les sanctions américaines pour ce pays.
En Algérie également le losange affiche une baisse de ses ventes due principalement à la limitation d’importation des quotas SKD/CKD. Avec sa nouvelle stratégie d’électrification de sa gamme, Renault pourrait même songer à fermer son usine de Oued Tlelat à Oran si la situation de ces quotas n’est pas éclaircie.