Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a annoncé lundi à Alger, que le projet exécutif instituant "le permis à points" sera présenté prochainement devant le gouvernement pour examen, enrichissement et adoption.
M. Tou a souhaité lors d’une journée d’étude sur « Les accidents de la route et les mesures de prévention » organisée par le ministère, que ce texte juridique qui fera l’objet d’enrichissement en 2011, soit promulgué.
Il a indiqué à ce propos, que cette loi tendait à instaurer un comportement au volant dans le but de diminuer les accidents de la route qui ont connu « une légère hausse » ces cinq derniers mois.
M. Tou a expliqué cette hausse par l’utilisation de moyens de sensibilisation et l’allègement des mesures coercitives mais, a-t-il dit, cela restait « insuffisant » d’où l’augmentation des accidents de la route par rapport à l’année dernière qui était bonne.
Il a d’autre part, souligné la nécessité de poursuivre l’application rigoureuse du code de la route en vigueur au regard de l’augmentation du nombre de victimes d’accidents de la route et des « résultats positifs en matière de diminution de victimes d’accidents de la route en 2010 ».
Le ministre a déploré cependant que nombre de conducteurs « ne respectent pas le code de la route ».
De son côté, le représentant de la direction générale de la sûreté nationale a rappelé que 45% des accidents de la route enregistrés à travers l’ensemble du territoire national sont causés par les poids lourds, les véhicules de transport de marchandises et l’élément humain.
L’on compte, a-t-il précisé, neuf wilayas où l’on enregistre le plus grand nombre d’accidents dont Alger, Constantine, Oran, Annaba et Sétif, ajoutant que les coûts des accidents s’élèvent à 32 milliards de DA que 17000 permis ont été retirés en 2010. Entre autres mesures prévues, il y a lieu de citer les nouvelles unités chargées de la sécurité routière et les équipements techniques dont les radars et les caméras.
Le représentant de la Gendarmerie a indiqué quant à lui, que le réseau routier s’étendait sur 114 000 km et que la couverture en matière de sécurité routière était de 80%. Le parc national de véhicules compte 6 millions soit une augmentation de 38%.