La première station mobile de contrôle technique automobile (troisième en Algérie) a été mise en service, ce jeudi, au niveau du siège du COTA à Rouiba. La cérémonie s’est déroulée en présence des professionnels de la presse et des responsables de SGS, la société suisse, actionnaire majoritaire de COTA.
Pour un coût total de 45 millions DA en hors taxe (prix ANDI), dont 1 million de DA pour le camion tracteur, cette station devra fournir les mêmes prestations pour les véhicules de tourisme et les poids lourds que celle d’une station fixe mais dans les régions les plus reculées du pays.
«La station mobile en question sera itinérante et couvrira les wilayas du sud et du grand sud de l’Algérie » dira Ali Touahri, directeur général du COTA. « Nous sommes en négociations avec des entreprises installées au sud du pays pour des opérations de contrôle technique » dira t-il lors d’un point de presse. Le conférencier reviendra sur le marché des agences de contrôle techniques automobile qu’il qualifie d’anarchique. « Sur un total de 3, 6 millions de véhicules existant sur le territoire national, nous n’avons besoin que de 400 agences de contrôle technique automobile. Or aujourd’hui, on recense prés de 900 agences dont 600 en activité et 300 en cours de l’être » affirme t-il.
Quant au tarif de l’opération de contrôle technique pour les véhicules légers fixé à 1010da TTC, le conférencier dira que 45% de ce prix représente les différentes taxes que le citoyen verse à l’Etat. « L’agence de contrôle technique ne perçois qu’environ 650DA pour chaque opération ce qui, selon lui insuffisant ». Le Dg du COTA exhorte les pouvoirs publics à revoir la réglementation régissant les agences de contrôle technique automobile et à installer la « concurrence loyale » dans ce secteur.