Le gouvernement algérien ambitionne de développer une véritable industrie automobile en s’appuyant sur des usines d’assemblage et de production complètes, tout en intégrant des sous-traitants locaux pour soutenir les constructeurs. Dans cette perspective, le marché automobile algérien se prépare à accueillir deux nouvelles usines d’assemblage, dédiées aux marques chinoises Chery et JAC, qui viendront s’ajouter à l’usine Fiat déjà implantée à Oran.
Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a récemment déclaré que ces deux marques chinoises ont entamé la construction de leurs usines en Algérie. En ce qui concerne la marque Renault, qui possède déjà une usine d’assemblage à Oran lancée en 2014 mais inactive depuis 2020, Ali Aoun a précisé que le constructeur français travaille actuellement à se conformer au cahier des charges exigé par les autorités. L’agrément de Renault sera délivré une fois les conditions remplies.
Ali Aoun a également souligné l’approche rigoureuse du gouvernement dans le développement de ce secteur stratégique : « Nous avons décidé de créer une industrie automobile qui doit jouer un rôle clé dans le développement de l’industrie mécanique en Algérie. Pour ce faire, nous procédons de manière méthodique. »
Cette stratégie vise à renforcer l’économie locale en promouvant un véritable tissu industriel et en intégrant les acteurs nationaux à la chaîne de valeur, à travers une montée en compétence des entreprises locales dans le domaine de la sous-traitance.