La sous-traitance dans l’industrie automobile a été au cœur d’une réunion entre les professionnels du secteur, orchestrée par Stellantis. L’événement a rassemblé des acteurs locaux et étrangers afin de discuter de la fabrication des pièces et autres composants automobiles.
Cette rencontre s’est déroulée hier, mardi 16 avril, à Oran, en présence de 90 opérateurs issus de 7 pays différents (l’Algérie, la Turquie, la Tunisie, la France, l’Italie, le Portugal et la Chine). Sous l’égide du groupe Stellantis, les participants ont pu découvrir la stratégie d’achat et d’approvisionnement en pièces et composants automobiles du groupe.
Lors de son discours à l’occasion de cet événement, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a souligné l’importance de développer un réseau de sous-traitance dans le domaine de l’industrie automobile. Ce réseau devrait être en mesure de respecter les normes et les standards internationaux.
Aoun a noté que cette démarche vise à garantir le lancement d’une industrie automobile basée sur l’intégration locale, à travers la création d’un tissu de sous-traitance en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux en matière de qualité et de sécurité.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a expliqué que son ministère ambitionne « de construire des partenariats gagnants dans différents domaines de sous-traitance, soit localement ou en joint-venture pour satisfaire la demande nationale ou à l’export ».
« Cet événement devrait constituer la base d’une coopération durable et fructueuse et une plateforme d’échange, de partenariat et d’assistance, qui s’achèvera par la contractualisation des relations entre Stellantis et les fournisseurs ici présents », a-t-il ajouté.
Il a également souligné la volonté du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et son engagement à bâtir une base solide pour le développement de l’industrie automobile en s’associant avec des partenaires ayant une grande expérience dans ce domaine.
« Cette démarche vise également à constituer une base de PME sous-traitantes afin d’assurer une intégration locale en valorisant les matières premières et en stimulant le progrès technologique, scientifique et l’innovation « , a-t-il noté.
Il a, par ailleurs, estimé que l’écosystème est aujourd’hui favorable pour attirer les investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement.
Le chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, Samir Cherfan, a souligné pour sa part que le projet Fiat Algérie est un premier écosystème automobile intégré en Algérie, que les sous-traitants peuvent rejoindre.
L’Ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a souligné que le gouvernement italien suit le projet Fiat Algérie avec « beaucoup d’attention », ajoutant que l’Italie est prête à continuer à accompagner l’Algérie dans l’implantation de l’industrie automobile, à travers un partenariat gagnant-gagnant qui caractérise les relations bilatérales entre les deux pays.