Les moteurs des véhicules montés par Renault-Algérie ne souffrent pas d'une surconsommation d'huile, comme c'est le cas actuellement de milliers de voitures de la même marque, en circulation notamment en France, a indiqué dimanche la responsable de la communication de la société.
Contactée par l’APS pour savoir si les moteurs des véhicules de Renault-Algérie comportaient le défaut, signalé par des médias français, (sur consommation d’huile), Mme Hayet Hellel a précisé que leurs voitures « n’étaient pas dotées du moteurs en question: l’essence 1.2 TCE de type H5FT ».
Selon elle, les véhicules montées par Renault-Algérie sont dotés de « moteurs de type 1.6 et 1.2 essence, TCE 90 ou encore 1.5 dCi ».
Cependant, a-t-elle relevé, « il n’est pas improbable que des voitures comportant des motrices essences Renault 1.2 TCE de type H5FT, importées à titre individuel par des consommateurs algériens, circulent en Algérie ».
Les motrices essences Renault 1.2 TCE de type H5FT, dont sont équipées pas moins de 400.000 voitures en France, comportent un vice de fabrication induisant une surconsommation d’huile, avait alerté l’Association française de consommateurs « UFC Que-Choisir », cité notamment par le site électronique français « Actu.fr ».
Cette surconsommation d’huile peut entraîner une dégradation des soupapes d’échappement et aboutir à une perte de puissance, voire une casse moteur, prévient l’Association, qui note que ces moteurs sont montés sur des voitures Renault, Nissan, Mercedes et Dacia.
Selon l’UFC « Que Choisir », les moteurs concernés ont été fabriqués par Renault entre la fin 2012 et la mi-2016.
L’UFC « Que Choisir » estime que les coûts peuvent représenter jusqu’à presque 10.000 euros par véhicules et accuse Renault d’un « silence assourdissant » malgré la diffusion, selon elle, d’une note interne en 2018 chez les concessionnaires et garagistes de Renault.
L’Association adresse une mise en demeure aux quatre marques – Dacia est une filiale de Renault, Nissan son partenaire japonais tandis que des liens existent entre le français et Mercedes via sa maison mère Daimler- leur demandant de rappeler les véhicules concernés et de prendre en charge l’intégralité des frais.
Source: APS