Carlos Ghosn, ancien emblématique PDG de l’alliance Renault-Nissan, et en fuite au Liban est désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice française pour abus de biens sociaux et blanchiment.
L’affaire de l’ex PDG de l’alliance Renault-Nissan, est encore loin d’avoir livré son épilogue, avec un comme dernier épisode, un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn émis par la justice française, précisément par le parquet de Nanterre pour abus de biens sociaux et blanchiment.
Parmi les chefs d’accusation, on parle de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA). Les anciens dirigeants de cette dernière ont également fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
« Ce mandat est très surprenant car le juge d’instruction et le procureur de Nanterre savent parfaitement que Carlos Ghosn, qui a toujours coopéré avec la justice, fait l’objet d’une interdiction judiciaire de quitter le territoire libanais », s’est ainsi défendue Me Tamalet, avocat de Carlos Ghosn.