Le secteur automobile algérien est en pleine mutation avec la reprise des importations de véhicules neufs et des initiatives pour relancer la production locale. Ces efforts visent à satisfaire une demande croissante tout en développant une industrie nationale compétitive.
Selon le ministre de l’Industrie, Sifi Gharib, 36 projets liés à la fabrication de différents types de véhicules (voitures, utilitaires, motos, camions, engins spécialisés) ont été soumis à l’approbation des autorités via une plateforme numérique dédiée. Certains ont déjà reçu des agréments, tandis que d’autres attendent encore leur validation. Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un cahier des charges rigoureux, conçu pour structurer l’industrie et favoriser des investissements durables.
Parmi les projets phares figure la relance de l’usine Kia à Batna, passée récemment sous contrôle public. Bien qu’aucune échéance précise n’ait été annoncée, le ministre a confirmé que ce site pourrait reprendre ses activités prochainement. Cette initiative vise à utiliser les infrastructures existantes pour accélérer la relance industrielle et renforcer les capacités de production locale.
Cependant, des défis importants restent à relever, notamment en termes de capacités techniques, d’investissements nécessaires et de modernisation des infrastructures. Ces efforts devront être soutenus pour garantir une relance efficace et durable de la production automobile en Algérie.