Après sa fuite spectaculaire au Liban qui a fait couler beaucoup d’encre, l’ex PDG de l’Alliance Renault-Nissan, vient de faire l’objet d’un mandat d’arrêt international par Interpol.
Le feuilleton Carlos Ghosn digne d’un scénario hollywoodeen comme en témoignes les nombreux rebondissements qui ont fait couler beaucoup d’encres. En effet, l’ex PDG de l’Alliance Renault et-Nissan était assigné à résidence au Japon jusqu’au 31 décembre dernier ou il a pris la fuite via un jet privé à destination du Liban son pays natal.
Carlos Ghosn a choisi le Liban puisqu’il n’existe aucun accord d’extradition entre le Liban et le Japon ou il était poursuivi pour malversations financières. Montré dans un lieu de résidence inconnu ou il avait l’air heureux de passer le réveillon en famille, l’homme d’affaire franco-libanais a vite déchanté.
En effet, ce jeudi 02 janvier 2020, le gouvernement libanais a reçu un mandat d’arrêt international visant Carlos Ghosn comme l’a indiqué le ministre de la justice libanais, Albert Sarhane. « Le gouvernement libanais n’a pas précisé l’attitude qu’il envisageait d’adopter vis-à-vis de la demande d’Interpol. L’organisation internationale de police criminelle n’a pas le pouvoir de faire arrêter Carlos Ghosn par la force, ou d’imposer une quelconque décision au Liban, selon l’ancien ministre de la Justice libanais et spécialiste juridique, Ibrahim Najjar ».