Quinze millions de véhicules ont été contrôlés depuis 2003 par l'Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta) à travers le territoire national, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de cet établissement, M. Abdellah LEGHRIB.
Les 300 agences opérationnelles de l’Enacta ont effectué « quinze millions de contrôles de 2003 à ce jour », a déclaré M. LEGHRIB, lors de l’atelier sous régional sur la pollution de l’air en milieu urbain par les transports, organisé mercredi et jeudi à Alger.
Ces contrôles ont impliqué l’immobilisation de plus de 200.000 véhicules et la soumission à contre visite de près de 500.000 véhicules dont un tiers (1/3) pour des défauts en rapport avec leurs niveaux de pollution jugés excessifs, a-t-il précisé.
Le directeur général de l’Enacta a mis en exergue, à cette occasion, l’impact du contrôle technique automobile sur la réduction des émissions des effluents gazeux. « Il s’agit de mettre hors d’état de nuire autant de véhicules qui constituent des générateurs de pollution pour les personnes et l’environnement », a-t-il expliqué.
Outre la lutte contre les accidents de la route, le contrôle technique vise également à réduire la pollution par les mesures de contrôle du niveau de rejet des fumées et des gaz à travers l’utilisation d’équipements appropriés, a ajouté M. LEGHRIB. L’objectif de ces mesures est de neutraliser les véhicules dépassant les seuils limites prescrits par la réglementation en vigueur, a-t-il indiqué, mettant en avant le fait que la pollution de l’environnement est devenue par la force des choses « l’affaire de tous » et appelle à un changement dans le comportement de tout un chacun.